Je m'appelle Aelaïg GUILLAUME et je vis aujourd'hui dans le Morbihan, en Bretagne.
Je ne dirais pas que la lecture et l'écriture ont toujours fait partie de ma vie. Ce ne serait pourtant pas un mensonge mais quel auteur, quelle autrice ne vous le dira pas ? Je vous dirais plutôt que l'une comme l'autre m'ont portée, m'ont souvent permis d'avancer, m'ont ouvert des portes que je croyais fermées. La lecture comme refuge, l'écriture comme une seconde nature, je recherche le mot juste et nourrit pour la langue française et sa grammaire une passion qui guide mes écrits.
En 2014, je publie mon premier texte dans un recueil de nouvelles suite à ma participation à un concours.
Pendant quelques années, prise par les aléas de la vie et la réalité d'un métier chronophage, je laisse l'écriture de côté. Pleine de doutes et d'incertitudes, je participe à plusieurs ateliers d'écriture entre 2018 et 2023. Ces ateliers me rassurent et me permettent de gagner en maturité et de progresser, sur le fond comme sur la forme.
A l'aube de mes trente ans, une démission et un changement de vie m'offrent enfin l'occasion de consacrer davantage de temps et d'énergie à l'écriture.
Comme une fenêtre entrouverte,
une invitation à l'échange,
Entre chroniques, actualité littéraire
et instants volés,
…un animal, je serais un loup — fidèle, méconnu, et solitaire.
…une plante, je serais du jasmin — odorant, mais discret.
…une saison, je serais le printemps — quand la vie renaît.
…un moment de la journée, je serais le matin, de bonne heure — quand tout est encore possible.
…un des cinq sens, je serais le goût — pour découvrir sans cesse de nouvelles saveurs.
…un pays, je serais la France — magnifique, frondeuse et romanesque.
…une pièce de la maison, je serais une bibliothèque — un peu sombre, immense, et pleine de mystères.
…un objet du quotidien, je serais un livre — aux pages un peu jaunies, fatigué d’avoir été souvent lu.
…une émotion, je serais la mélancolie — douce mais tenace.
…un mot, je serais un adverbe — rarement indispensable, mais précis et précieux.
…un personnage littéraire, je serais Jane Eyre — persévérante et amoureuse.
J'aime les livres qui ont un univers fort, riche, qui fourmillent de détails et nous immergent complètement. Comme beaucoup d'enfants de ma génération, j'ai grandi avec Harry Potter et la trilogie A la croisée des mondes. Je me souviens encore des sensations que ces lectures m'ont inspirée, cette impression d'avoir quitté le monde réel pour en découvrir un autre, magique, fascinant, merveilleux.
En grandissant, je me suis tournée vers une autre littérature, plus réaliste, souvent historique mais pas toujours. Je peux, par exemple, relire sans me lasser Tatiana de Paullina Simons et me replonger encore et encore dans la Russie des années 1940. Pour autant, j'attends aussi avec impatience chaque nouveau livre de Liane Moriarty dont la plume acérée fait toujours mouche.
Et parfois, il est des livres que je garde précieusement, sans pouvoir jamais les ouvrir ou les relire, heureuse de les savoir juste là, près de moi, d'entendre leurs pages bruisser et leurs personnages chuchoter. Comment dire adieu à Bernie Gunther, l'inénarrable inspecteur de Philip Ker ? Comment accepter la rupture de Scarlett et Rhett Butler ? Pourquoi ne pas laisser Lagardère ou Mr Darcy vivre encore un peu, par-delà la dernière phrase, le dernier mot ? Comment ne pas entendre pour toujours le silence assourdissant des livres de Svetlana Alexievitch ?
Alors, à mon tour, j'espère que mes personnages sauront trouver leur place dans vos bibliothèques et vous accompagner peut-être encore un peu, après la dernière page tournée.