Aelaïg Guillaume
Autrice indépendante
Aelaïg Guillaume
Autrice indépendante

Auto-édition ou édition traditionnelle ?


Bienvenue dans ce premier article de la série En apartédes articles qui se veulent plus personnels pour partager avec vous un petit bout de mon quotidien.

Peu familière des réseaux sociaux et peu habituée à parler de moi, j'espère faire de ces articles une porte d'entrée sur mon univers et vous donner envie de le découvir par le biais de mes romans ou de la newsletter. 

Comme pour beaucoup d'écrivains débutants, la question de l'édition tradionnelle et de l'auto-édition s'est posée lorsque j'ai commencé sérieusement à écrire, ou plutôt lorsque j'ai enfin décidé de publier mes écrits

Des concours d'écriture

J'ai longtemps écrit mais j'ai aussi longtemps perdu l'inspiration, le temps et l'envie. En novembre 2024, Librinova a lancé un concours d'écriture en hommage à Françoise Bourdin. Je ne lis pas particulièrement les livres de cette auteure mais le thème m'a inspirée et j'y ai vu l'occasion de me remettre à l'écriture. J'ai donc participé à ce concours puis au suivant sur le thème du bien-être. 

Dans les deux cas, le premier prix était la publication du livre dans une maison d'édition partenaire de Librinova. Bien sûr, j'avais envie de gagner, d'être publiée par une maison d'édition, d'accéder facilement au Saint-Graal de tout auteur. Ou tout au moins, je le croyais à ce moment-là. 

L'attente

L'attente des résultats a franchement été interminable... et pas seulement parce que je suis impatiente de nature. Les résultats du concours Françoise Bourdin ont été publiés avec au moins deux mois de retard et il a fallu plusieurs fois relancer Librinova pour être tenue plus ou moins informée des reports successifs. 

Pendant ces longs mois, j'ai eu le temps de me renseigner sur Librinova qui était le partenaire que j'avais choisi au départ pour publier mon livre avec, comme toujours, l'espoir de pouvoir intégrer ensuite leur programme d'agent littéraire et d'être repérée par une maison d'édition

Et petit à petit, des choses se sont mises à me titiller... J'ai flané sur les blogs, fouillé un peu sur les profils de ceux qui passaient par Librinova et je me suis mise à douter : les tarifs, les fins de contrats difficiles, les statistiques du programme agent littéraire, les pourcentages sur le programme agent littéraire... 

Attention, la plupart des auteurs qui passent par Librinova en sont satisfaits mais au fil de mes recherches, il me semblait surtout que les services proposés ne correspondaient pas à mes attentes. 

Les résultats

Quand les résultats sont finalement tombés, j'ai été déçue, bien sûr, de ne pas avoir gagné. J'ai été déçue, aussi de constater que parmi les gagnants, plusieurs autrices avaient déjà publié avec eux. 
Pour autant, paradoxalement, j'ai aussi été soulagée. Je n'étais plus certaine d'avoir envie de gagner avec eux, d'être mise en relation avec une maison d'édition par leur intermédiaire. Peut-être est-ce ma mauvaise foi qui parle ou ma déception mais avec le recul, je ne crois pas. 

L'attente des résultats m'avait donné le temps de réaliser que je n'étais pas prête à laisser une quelconque étape du processus de création à qui que ce soit. Le temps passé sur les réseaux sociaux à glaner des informations sur les auteurs publiés chez Librinova m'avait convaincue que travailler avec eux ne règlerait pas mes problèmes de communication. Les réseaux sociaux, le marketing, la publicité ne sont pas mes points forts mais j'aurais eu tort d'attendre d'eux qu'ils représentent une solution. 

Après que les résultats sont tombés, j'ai regretté de les avoir attendus : j'avais perdu six mois que j'aurais pu consacrer à la relecture et aux corrections de mes romans, pétrifiée comme je l'étais dans l'attente d'une validation extérieure et hypothétique.

Ecrire pour soi ou pour les autres ?

Lorsque la déception des résultats s'est estompée, il me restait deux options : choisir l'auto-édition ou envoyer mon manuscrit à des maisons d'édition tradionnelles en attendant (encore) leur retour.  Je me suis alors demandé pour qui j'écrivais et si mes écrits ne dépendaient que de la reconnaissance des maisons d'éditions. Etaient-elles vraiment les seules à pouvoir décider de qui est écrivain et qui ne l'est pas ? Et surtout, moi qui suis si souvent déçue des publications des maisons d'éditions traditionnelles, qu'est-ce qui m'aliénait suffisamment pour que j'en vienne à considérer que je ne devais dépendre que d'elles ? 

Je crois qu'au fond l'auto-édition s'était imposée depuis un moment mais il a fallu faire le deuil de mon rêve d'enfant ou d'adolescente de voir mon livre publié par une maison d'édition traditionnelle et de le croiser au détour d'une devanture de librairie ou en tête de gondole à la Fnac.

Le bon choix ?

J'ai finalement passé des heures sur la couverture de mon premier livre et davantage de temps encore sur les relectures, corrections et détails de mise en page. Et puis, un matin d'août, il a été mis en ligne sur Amazon, au format Ebook d'abord puis au format broché. Et puis, un autre matin d'août, j'ai reçu le premier exemplaire papier et j'ai trouvé que j'avais de bonnes raisons d'être fière de moi. 

Dans le même temps, j'ai suivi, de loin en loin, le parcours d'une des gagnantes du concours Librinova : le titre modifié, les détails qui évoluent dans le contenu et la couverture de son livre... et, pour la première fois depuis le printemps, j'ai songé que je préférais ma place à la sienne

Je ne sais pas si Nos vies d'après seront plus douces trouvera un jour son public mais j'aurais toujours la fierté d'avoir fait de ce roman exactement le livre que j'espérais.


Le livre est disponible au format broché et E-book sur Amazon.

Un petit mot, un avis, un partage sont toujours les bienvenus ! Merci !



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